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Borderline
18 mars 2006

Eclater.

Je crois que j'ai envie d'éclater quand elle me dit qu'elle ne me laissera pas aller en clinique, que c'est hors de question.

C'est elle qui part, qui détruit tout, qui m'arrache mon morceau de rêve au passage. Elle assume, sale petite pute, c'est vrai, c'était tellement difficile d'arrêter de penser à elle, elle et toujours elle, un instant.
Elle détruit tout, se casse, m'écrit qu'on est des symbolistes de merde. Je ne suis pas comme toi moi, je n'ai pas su mentir tout à fait.
Salope.

Et quand elle ramène sa fraise, en me disant qu'elle ne veut pas que je foute tout en l'air, que je dois vivre, que ça n'a pas de sens.
Le sens elle l'a crevé avec son contre sens. Elle dit qu'elle est partie, que ce n'est pas une raison pour me laisser faire.
Mais quand elle est partie, elle m'a laissée faire.

J'ai envie d'éclater de rire.
Envie d'éclater en sanglots.
Besoin d'éclater sa sale gueule de petite conne contre un mur.

Après ça va mieux.

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Commentaires
B
Tant que y a de la haine, y a de l'amour. Se sentir exister.
B
Arkangea: Merci, mais.<br /> <br /> uncoeursurpattes: C'était bien plus que joli, bien plus que magique aussi. Mais étrangement, du temps, je n'en ai déjà plus... Il a filé avec elle.
U
Dommage que ça se soit fini comme ça, c'était joli pourtant. Même si.<br /> Prend au moins le temps de l'oublier. En espérant que.<br /> Bises
A
et moi, je suis là, si besoin, je suis là.
Borderline
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